L’idée de créer le parti constructif arménien est née chez Andréas Ghoukassian et ses compagnons quand celui-ci était encore en prison. Le noyau du parti est constitué par des militants de la société civile, tous adeptes de la théorie de la désobéissance paisible de Henry David Thoreau et des personnalités politiques ayant eu la triste expérience de séjour pénitentiaire, réunis autour de l’idée de recherche de la voie originale pour le développement de l’Arménie. Il s’agit de l’édification d’un Etat arménien puissant, avec son armée, ses frontières, tous les domaines de l’économie, de la culture, de la science et de l’éducation. Non pas la reconstruction, mais la construction de toutes pièces, partant des besoins d’un nouvel Etat indépendant. Voilà ce que font les membres du parti constructif arménien. C’est un chemin long et ardu qui exige beaucoup de sacrifices de soi et de persévérance de la part des membres fondateurs du parti qui se proposent de faire le ménage de l’environnement politique en Arménie, d’aider à la mise en place de la société civile conforme aux critères internationaux, de mettre fin à l’odieuse tradition de règlement de comptes personnels entre politiques, de l’attitude donnant donnant. Je salue la décision de participer aux prochaines élections. Reste à espérer que la société fera les bons choix pour l’avenir de notre pays.